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J'n'ai aucune raison de vivre
Mais bon j'continu quand même
J'aurais grand besoin d'être ivre
Pour que tous les jours on s'aime.
J'n'ai aucune raison de vivre
Mais bon j'continu quand même
J'aurais grand besoin d'être ivre
Pour que tous les jours on s'aime.
Je m'éforce tan bien que mal d'être désirable
Pour ce p'tit être qui me parait si adorable,
Quelquefois comme la douceur du sirop d'érable
D'autres fois telle la caresse du vers d'une fable...
J’aime ce petit jeu que je fais avec lui
Où sans fin l’on s’approche et l’on ce fuit :
Qu’importe que ce soit le jour où la nuit
Il m’offre, je l’avoue, un horizon qui reluit
Avec milles arbres aux utopiques fruits.
Là bas pas besoin d’être sous le gui
Pour qu’il m’embrasse où me sourit :
Je confesse là une de mes envies.
Distance entre rêves et aujourd’hui
Qui peu à peu se raccourcie :
Croyez bien que j’en suis ravie
Car un peu d’amour dans une vie
Aide a lutter contre malheur et ennui.
Frustrations d’occasions loupées
Ou regret de suivre ses pulsions
On ne peut contre cela lutter
Donc laissons naître en nous l’excitation.
Il ne faut pas tenter de se leurrer
Car après avoir connu l’exaltation
On ne peut souhaiter s’y résigner :
Tout cela est dans notre condition.
Délicieuses sont ses mains qui au rythme de soupirs
M’ont chatouillées jusqu’à m’en faire frémir
La chaleur de sa peau contre la mienne
M’a donnée l’envie qu’à nouveau il y revienne.
Une pensée pas si lointaine cela dit
Car il devient peu à peu mon lulu poetry
Des points communs notamment la musique
C’est une ptite histoire qui débute, sans Hics.
Dans une recherche perpétuelle de bonheur
Les gens en fait ce complaisent dans le malheur
Ils attendent bien sagement que vienne l’heure
A laquelle ils trouverons peut-être une âme sœur.
Attendant le la possible élu(e) de leurs cœurs
Avec qui ils vivront chaleur des corps et douceur
Ils mettent en marche les capteurs émetteurs
Afin de tenter de combler leurs ardeurs.
Mais bien vite ils ressentent un sentiment de peur
Car finir seul leur ferait perdre tout honneur
Et c’est finalement qu’ils découvrent avec terreur
Que l’espoir désespère et que la vie nous heurte.
C’est un méli-melo, pêle mele de mélancolie
Envers un alter ego c’est un mélange de sentiments
Regarder droit devant sans regarder derrière soi
C’est ainsi qu’doit être la vie droite, linéaire et jolie
Mais avouons-le qu’à y réfléchir il est grand temps
De mélanger tous les temps et d’laisser libre cours a nos émoi.
Sortez-les d’ma tête tous ces souhaits indésirables,
Ca sert a quoi que j’m‘embête a être d’adorable,
Si les gens autour de moi ne sont que mensonges et hypocrisie
J’n’ai même plus besoin de toi(t) si c’est ça qu’on pense ici.
Laissez moi partir, laissez moi m’évader,
Laisser moi me détruire puis me recomposer
Laisser moi vivre ou bien changer le monde
Car les liens qu’je tisse ici sont absolument immondes.
Ce qu'il faut savoir c'est qu'la vie pour être heureuse,
N'a ni le besoin ni le devoir d'être onéreuse,
Je m'en remet à vous, alors, mon être cher,
Donnez-moi rendez-vous et offrez moi votre chaire,
Vendez-moi de l'amour ou vendez-moi du rêve,
Un p'tit peu tous les jours, et ce jusqu'à ce que je crève.